J'adore la voix de Britta Persson mais vous ne trouvez pas que ses pupilles sont étrangement dilatées dans ce clip?
Winter Tour - Britta Persson
jeudi 31 juillet 2008
mercredi 30 juillet 2008
E-Mail du jour #1
J'aurais aussi pu poster ce qui suit dans la catégorie "Lol d'or du jour", mais peu importe. Il ne s'agit pas d'un seul mail mais d'un échange. Ce que je qualifierais de boulet de haute compétition a laissé un commentaire sur feu mon ancien blog, sur une note où j'avais fait un genre de parodie de poème avec que des jeux de mots pourris, c'était plus drôle que concluant niveau poésie. Cependant Monsieur Christophe S. a tenu à me dire:
(Il a terminé en me filant son adresse e-mail, mais bon je peux la passer en privé à ceux qui voudraient s'amuser héhé.)
Alors forcément, vu que j'aime bien me moquer gentiment, j'ai répondu et voilà donc l'échange d'e-mails:
C'était début juin. Je n'avais pas répondu, pensant au fake qui se payait ma tête alors qu'à l'origine je pensais me payer la sienne. Aujourd'hui, que vois-je dans mes mails?
salut, plutot simpa ta rime. je suis poete, et vais bientot publier mon premier livre, basé uniquement de proses, j'espere que ca plaira et pourquoi pas, avancer et evoluer avec d'autres personnes qui partagent la meme passion, la meme poesie, bonne continuation.
(Il a terminé en me filant son adresse e-mail, mais bon je peux la passer en privé à ceux qui voudraient s'amuser héhé.)
Alors forcément, vu que j'aime bien me moquer gentiment, j'ai répondu et voilà donc l'échange d'e-mails:
10 juin 2008 21h34(enfin j'ai pas signé Gourelle mais bon; pourquoi pas.) Voici donc la réponse de Monsieur Christophe S. à 22h01:
Gourelle écrit:
Bonjour, vous avez laissé un commentaire sur mon blog aujourd'hui.
Déjà, je vous remercie d'avoir lu. Ensuite ma curiosité est attisée, j'aimerais bien avoir un mini aperçu de ce que vous écrivez; enfin si c'était possible, bien entendu!
(A moins qu'il ne s'agisse d'un canular, on ne peut jamais s'en assurer.)
Bonne continuation à vous aussi.
Gourelle
merci a votre tour d'avoir repondu si vite a mon message, juste un clin d'œil, un sourire. et non, ce n'est pas un canular, mais comme la poesie est en voie de disparition, il est difficile pour nous, poetes anonymes de se devoiler au public, néanmoins, c'est avec plaisir que je vous enverrai des extrais de ce premier ouvrage, alors je vous dit bonne continuation, et a bientot peut-etreAllez, on rit pour le "juste un clin d'oeil, un sourire", et aussi pour toutes les fautes que ce poète arrive à faire en si peu de mots.
C'était début juin. Je n'avais pas répondu, pensant au fake qui se payait ma tête alors qu'à l'origine je pensais me payer la sienne. Aujourd'hui, que vois-je dans mes mails?
rebonjour, je suis etonné de n'avoir de reponse depuis, et non ce n'est pas un canular, lol, mais si vous voulez je peux vous envoyer kelkes textesOk, j'hésite franchement à répondre. Je continue à vérifier mes mails en me demandant si je vais répondre ou pas. Et là je tombe sur un mail dont l'objet est : "christophe voudrait être ton ami(e) sur hi5 !". Si j'en crois son avatar, Christophe serait Bob Marley. J'ai ma réponse: Christophe je suis désolée, je ne suis pas prête à m'engager avec un poète maudit. Autrement dit: "C'est pas toi, c'est moi."
Chanson du jour #17
Lorsqu'il est trois heures du matin et que je n'arrive pas à dormir, j'essaie alors de fatiguer mon esprit en boostant mon activité cérébrale. Il m'arrive donc parfois de me demander quelle est ma chanson préférée. Cette question existentielle et préoccupante se transforme alors rapidement en: « quelles sont mes chansons préférées ? ». Cette introduction-transition ridicule terminée, je peux enfin révéler que la chanson du jour en est une.
Je remercie donc Dan The Automator pour la production. Cette basse électronique et pesante, sur laquelle viennent se superposer ces violons stressants et opressants - et j'en passe - sont une merveille. Je remercie ensuite le déjanté Kool Keith (alias Dr. Octagon) pour ces lyrics surréalistes et cette nonchalance flowistique (néologisme) qui le rend aérien, intouchable. Je remercie enfin Q-Bert, roi du turntablism, pour ce final scratché aussi techniquement inspiré que musicalement réussi.
Cette chanson, c'est du Nutella dans ta crêpe, du shampoing dans tes cheveux gras, une grenadine fraîche dans ta gorge desséchée par la canicule, Zinedine Zidane sur un terrain de foot', etc...
Je remercie donc Dan The Automator pour la production. Cette basse électronique et pesante, sur laquelle viennent se superposer ces violons stressants et opressants - et j'en passe - sont une merveille. Je remercie ensuite le déjanté Kool Keith (alias Dr. Octagon) pour ces lyrics surréalistes et cette nonchalance flowistique (néologisme) qui le rend aérien, intouchable. Je remercie enfin Q-Bert, roi du turntablism, pour ce final scratché aussi techniquement inspiré que musicalement réussi.
Cette chanson, c'est du Nutella dans ta crêpe, du shampoing dans tes cheveux gras, une grenadine fraîche dans ta gorge desséchée par la canicule, Zinedine Zidane sur un terrain de foot', etc...
Blue Flowers - Kool Keith
Anniversaire du jour #1
La moitié de l'équipe d'Une Gourelle, Un Ninja vous annonce avec émotion qu'aujourd'hui c'est le troisième anniversaire le plus cool de l'année. En effet, il y a le mien, il y a celui de Jésus, et il y a celui de "Ninja". Je ne mets pas de guillemets pour remettre en doute la qualité de ninja de mon camarade mais pour faire comprendre aux plus crédules d'entre vous que ce n'est pas son prénom. Non, non.Né le 30 juillet 1985, le petit "Ninja" montra très vite une grande aptitude à la canaillerie, ce qui lui a valu plusieurs surnoms tels que "petit canaillou", "le voyou des steppes". Après une adolescence plutôt compliquée même si sans problème, "Ninja" a eu une période mystique où il pensait être le grand sauveur, il se faisait appeler Messiah. On a bien failli le perdre à cette époque là, mais un entraînement prodigué par Maître Splinter l'a remis sur le droit chemin. Et voilà Ninja is still standing. Et aujourd'hui, il a donc 23 ans. Si j'étais Laurent de Secret-Story, je prierais pour son âme. A la place je vais juste dire "allez lâchez vos komz' et souhaitez son anniversaire à Ninja, OU PAS. (J'ai envie de changer cette image de "Ninja" et de mettre un truc Diddl à la place, ça serait trop la haine sur la vie de "Ninja").
Ne voyez rien d'autre dans cette note qu'une façon pour l'équipe d'Une Gourelle et Un Ninja d'asseoir leur supériorité.
mardi 29 juillet 2008
SMS du jour #1
Note égocentrique, mais note quand même:
MERCI L'AMI !
29-Juil-08 15:25
De: M****** (je suis petit-fils de résistant, il y a donc censure et non délation)
Comme je risque d'oublier demain que tu vas avoir 23 ans je te souhaite un bon anniversaire anticipé !
MERCI L'AMI !
Livre du jour #4
La vitesse à laquelle on lit un livre n'est pas toujours évocatrice de l'avis que l'on s'en fait. Je n'ai jamais pu savourer un livre dont la lecture m'était imposée (car il est à mon programme ou autre). Le fait de savoir que mon libre-arbitre est mené à mal ne fait pas de moi une Will Hunting en puissance, bien au contraire. Lire à contre-cœur c'est comme se forcer à manger un légume qu'on n'aime pas, de peur de décevoir notre hôte: ça donne envie de vomir ou de tuer des chèvres.
Cependant, j'ai lu le livre du jour très lentement, pas parce que je trouvais ça mauvais, mais plutôt parce que je trouvais ça si délicieux que je ne pouvais pas me résoudre à le finir trop vite. Vous savez, c'est comme cette habitude débile qu'on a souvent, lorsqu'on est conscient de passer un bon moment qui ne va pas durer. On ne pense qu'à la finitude de ce moment en oubliant son côté agréable. Eh bien, c'est un peu cette haine de la finitude qui m'a accompagnée en lisant No One Belongs Here More Than You , le recueil de nouvelles de Miranda July. D'ailleurs, à l'heure où je vous parle, je ne l'ai pas vraiment fini, j'ai laissé la dernière nouvelle de côté, pour plus tard, histoire de me dire qu'il m'en reste encore un peu en cas de famine intellectuelle.
Pour parler plus en détails du recueil, je dirai qu'il est important de préciser à quel point Miranda a un style narratif très très personnel. Tout est écrit à la première personne et quand elle te raconte quelque chose, tu l'écoutes et tu ne fais rien d'autre. Elle a l'art de rendre la dépression hilarante, de rendre la routine érotique, de rendre un détail crucial. Je partage son amour de l'étrange et du dérangeant et elle en a fait quelque chose de "ridiculement" attirant, comme un chewing-gum bi-goût. Plutôt que de continuer à balancer des phrases élogieuses mais vides de sens et d'intérêt afin de qualifier le génie de Miranda July, je peux aussi vous proposer une comparaison foireuse. Pour moi, ce recueil, ça serait une version réussie de Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, d'Anna Gavalda. Je vais même aller jusqu'à dire que ça serait une version qui ne sentirait pas le sapin. N'en déplaise aux lecteurs d'Anna Gavalda (dont j'ai fait partie, je l'avoue, sinon je ne me permettrais pas la comparaison).
Bon maintenant que je me suis attirée les foudres des lectrices d'Anna, je peux m'attirer celles de nos lecteurs non-anglophones en copiant ici quelques extraits du recueil:
Alors bien sûr, je ne suis pas objective et si jamais il vous tombait sous la main un exemplaire du livre et que vous osiez vous risquer à me donner votre avis sur la question, je serais contente de le connaître.
Cependant, j'ai lu le livre du jour très lentement, pas parce que je trouvais ça mauvais, mais plutôt parce que je trouvais ça si délicieux que je ne pouvais pas me résoudre à le finir trop vite. Vous savez, c'est comme cette habitude débile qu'on a souvent, lorsqu'on est conscient de passer un bon moment qui ne va pas durer. On ne pense qu'à la finitude de ce moment en oubliant son côté agréable. Eh bien, c'est un peu cette haine de la finitude qui m'a accompagnée en lisant No One Belongs Here More Than You , le recueil de nouvelles de Miranda July. D'ailleurs, à l'heure où je vous parle, je ne l'ai pas vraiment fini, j'ai laissé la dernière nouvelle de côté, pour plus tard, histoire de me dire qu'il m'en reste encore un peu en cas de famine intellectuelle.
Pour parler plus en détails du recueil, je dirai qu'il est important de préciser à quel point Miranda a un style narratif très très personnel. Tout est écrit à la première personne et quand elle te raconte quelque chose, tu l'écoutes et tu ne fais rien d'autre. Elle a l'art de rendre la dépression hilarante, de rendre la routine érotique, de rendre un détail crucial. Je partage son amour de l'étrange et du dérangeant et elle en a fait quelque chose de "ridiculement" attirant, comme un chewing-gum bi-goût. Plutôt que de continuer à balancer des phrases élogieuses mais vides de sens et d'intérêt afin de qualifier le génie de Miranda July, je peux aussi vous proposer une comparaison foireuse. Pour moi, ce recueil, ça serait une version réussie de Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, d'Anna Gavalda. Je vais même aller jusqu'à dire que ça serait une version qui ne sentirait pas le sapin. N'en déplaise aux lecteurs d'Anna Gavalda (dont j'ai fait partie, je l'avoue, sinon je ne me permettrais pas la comparaison).
Bon maintenant que je me suis attirée les foudres des lectrices d'Anna, je peux m'attirer celles de nos lecteurs non-anglophones en copiant ici quelques extraits du recueil:
"It still counts, even though it happened when he was unconscious. It counts doubly because the conscious mind often makes mistakes, falls for the wrong person. But down there in the well, where there is no light and only thousand-year-old water, a man has no reason to make mistakes. God says do it and you do it. Love her and it is so. He is my neighbour. He is of Korean descent. His name is Vincent Chang. He doesn't do hapkido. When you say the word "Korean", some people automatically think of Jackie Chan's South Korean hapkido instructor, Grandmaster Kim Jin Pal; I think of Vincent."
The Shared Patio.
“We met twice a week in my apartment. When they arrived, I had three bowls of warm tap water lined up on the floor, and then a forth bowl in front of those, the coach´s bowl. I added salt to the water because it´s supposed to be healthy to snort warm salt water, and I figured they would be snorting accidentally. I showed them how to put their noses and mouths in the water and how to take a breath to the side. Then we added the legs, and then the arms. I admitted these were not perfect conditions for learning to swim, but, I pointed out, this was how Olympic swimmers trained when there wasn´t a pool nearby. Yes, yes, yes, this was a lie but, we needed it because we were four people lying on the kitchen floor, kicking it loudly as if angry, as if furious, as if disappointed or frustrated and not afraid to show it”.
The Swim Team
Alors bien sûr, je ne suis pas objective et si jamais il vous tombait sous la main un exemplaire du livre et que vous osiez vous risquer à me donner votre avis sur la question, je serais contente de le connaître.
Si vous êtes curieux de mieux connaître l'œuvre de Miranda mais que faire l'acquisition de son livre ne fait pas partie de vos priorités en terme de budget, vous pouvez toujours regarder le site qu'elle a fait pour en faire la promotion et vous comprendrez, certainement mieux qu'à travers cette note décousue, de quoi j'essaye de vous parler.
lundi 28 juillet 2008
dimanche 27 juillet 2008
Chanteuse du jour #3
Je ne sais pas grand chose de la chanteuse du jour. Je sais que sous le pseudo d'Action Biker se cache Sarah Nyberg Pergament, née en 1983. Je sais aussi que je suis "amoureuse" de cette suédoise. Sa voix est aussi cool que ses mélodies, (j'allais plutôt dire que sa tête mais bon ça fait pas très sérieux). Même si elle chante quasiment tout le temps en anglais, elle a un ou deux titres en français, dont "La conjugaison pour tous"; titre dont la seule évocation rajoute dix points de coolitude à mon billet. On peut d'ailleurs le télécharger gratuitement sur son myspace et conjuguer les auxiliaires être et avoir en sa compagnie. Sa façon de prononcer conjugaison et de prononcer le T à la fin d'ils sonT devraient être des motifs assez importants pour vous faire tomber sous son charme. Si toutefois cela ne vous suffisait pas, vous pouvez toujours regarder cette vidéo où on la voit chanter trois de ses chansons pour une "mini-pseudo session":(Le premier bandeau indique un faux titre, il s'agit de By Myself et pas be myself, ensuite elle chante Love for sure puis A Fight).
Bon et si maintenant, vous ne l'aimez toujours pas, je peux essayer d'avancer d'autres arguments, ses side-projects:
-Elle forme The Dreamers avec l'anglais Kevin Wright (je trouve ça mignon, oui, oui).
-Elle a fait partie du groupe Kissing Mirrors.
-Elle a formé le Flow Flux Klan avec Differnet et Thomas Bodén.
Tout ça pour dire que Sarah Nyberg Pergament est ma chanteuse du jour et que je m'en moque totalement si pour vous ce n'était pas le cas.
samedi 26 juillet 2008
Conversation du jour #3
Encore une conversation légèrement alcoolisée entre une amie et moi, mais comme qui dirait, in vino veritas, cuitas les bananas.
A: Tu sais pourquoi la plupart des couples ne durent pas?
Gourelle: Ah je la connais pas cette blague Flamby.
A: En fait, c'est parce qu'au début, on fait des efforts pour sembler être ce que l'autre voudrait qu'on soit, puis après ça nous fatigue, les masques tombent et du coup ça ne dure pas.
Gourelle: Haha, mais t'as pas entendu ça dans Secret Story par hasard?
A: Ah si je crois!Gourelle: Ah je la connais pas cette blague Flamby.
A: En fait, c'est parce qu'au début, on fait des efforts pour sembler être ce que l'autre voudrait qu'on soit, puis après ça nous fatigue, les masques tombent et du coup ça ne dure pas.
Gourelle: Haha, mais t'as pas entendu ça dans Secret Story par hasard?
(rires enregistrés)
A: Ah mais non attends, c'était pas dans Secret-Story. Mais j'ai vu ça à la télévision hier ou aujourd'hui.
(réflexion mutuelle)Gourelle: Ah mais oui, c'était dans Coeur Océan!
Chanson du jour #13
La chanson du jour mérite également que l'on s'intéresse à son clip puisqu'il a été réalisé par Michel Gondry. Ce morceau est issu de l'excellent album Homogenic (1997) où, à l'époque, l'Islandaise avait eu l'ingénieuse idée de collaborer avec Mark Bell (LFO) qui, lui aussi, fera probablement l'objet d'une future note.
Bachelorette - Björk
Bachelorette - Björk
vendredi 25 juillet 2008
Chanson du jour #12
Depuis quelques mois, un clip m'hypnotise plus que tout, même plus que les soldes. Déjà, à la base j'adore la chanson, et j'adore le groupe:
Beat Control - Tilly and the Wall
Beat Control - Tilly and the Wall
jeudi 24 juillet 2008
Trop la haine du jour #1
J'ai vite fait trop la haine, j'ai vite fait trop les nerfs. Je ne vais pas expliquer pourquoi mais cette semaine, trois jours de suite, je me suis infligé un truc de fou. J'ai regardé "N'oubliez pas les paroles" sur France2. C'était plus par ennui que par curiosité. C'était pour couper mes oignons en rythme. Et je dois dire que maintenant j'ai trop la haine.Je n'ai jamais vu un jeu où les candidats sont aussi insupportables. Bande de connards, va!
Alors je n'ai rien contre le retour de Mr. Sabatier (qui anime pour l'été), mais alors je viens dénoncer LA supercherie. Les candidats pensent qu'ils sont sur une autre émission de Nagui : Tout le monde veut prendre sa place. Et ils veulent prendre celle de l'animateur. Ils sont là, ils parlent, ils rient à leurs propres blagues (que je ne trouve pas très propres). Ils gesticulent en dansant et choisissent toujours les mauvaises chansons quand on leur donne le choix entre plusieurs. Les moins antipathiques sont les candidats qui chantent mal et qui le savent. Les autres candidats, soit ils chantent très mal et ne le savent pas donc ils crient et en rajoutent, soit ils ne chantent pas trop faux mais font des effets genre "R'n'B' fever".
Tout ça pour dire que j'ai trop de haine envers les candidats de "N'oubliez pas les paroles".
Fausse information du jour #1
Décidément, 2008 est une année difficile pour les « peoples » de l'Hexagone. Après le double décès de Pascal Sevran (merci Jean-Pierre E.), c'est avec une immense peine que nous venons d'apprendre celui de Gérard Depardieu*. L'annonce de la disparition de l'acteur, dans la nuit du mercredi 23 juillet 2008, est un véritable choc. Âgé de 59 ans, Gérard Depardieu s'est donc éteint dans son domicile parisien, des suites d'une très longue maladie. Toute l'équipe d'une Gourelle et d'un Ninja se joint à sa famille, ses proches, et pleure celui, qui restera à jamais, l'un des plus grands acteurs du cinéma français.Adieu Obélix !
*Il est probable que dans les jours, semaines ou mois à venir, Gérard Depardieu meurt une seconde fois. Toute notre équipe est mobilisée et vous tiendra informés le cas échéant.
Appel téléphonique du jour #2
«Oui, allo ?
- Allo... Ah... J'ai du me tromper de numéro, désolée, au revoir, répond alors une voix féminine tentant de contenir un rire nerveux
- Au revoir.»
- Au revoir.»
mercredi 23 juillet 2008
Couple du jour #1
Loin d'être du genre à m'extasier sur l'harmonie que semble dégager tel ou tel couple et plus loin encore de les jalouser; j'ai quand même parfois l'impression, en observant quelques rares spécimens, d'avoir en face de moi deux personnes que j'inviterais bien à jouer aux cartes et à boire du vin millésimé. Quand j'ai appris que Natalie Portman et Devandra Banhart s'étaient mis ensemble, j'ai tout de suite pensé qu'ils feraient partie de ces gens là. Ils arriveraient à l'heure. Nathalie m'apporterait un livre cool et en guise de bonjour, Devendra me réciterait un haïku censé égaler la brillance de mes cheveux. Ou pas.Ceci étant dit, je les ai choisis en couple du jour car je trouve le nouveau clip de Devandra Banhart (Carmensita) assez drôle et Natalie y est fort jolie (comme toujours hein).
Je trouve ça presque plus drôle sans le son mais je ne saurais pas dire pourquoi. (Bon sauf pour le lipsinging de Natalie; là, oui, il faut le son.)
Chanson du jour #10
La La La - The Bird and the Bee
Ce n'est pas MA chanson préférée de The Bird and the Bee (même si je l'écouterais en boucle pendant trois heures sans problème), mais je trouve le clip tout à fait fabuleux.
mardi 22 juillet 2008
Documentaire du jour #1
Voici un assez long mais superbe documentaire sur Louis-Ferdinand Céline, qui, le 22 juillet 2008, a reçu le Ninja Award du « meilleur écrivain de tous les temps ». On y découvre l'auteur du merveilleux Voyage au Bout de la Nuit sous tous ses aspects.
Emission: Un Siècle d'Ecrivains
Louis-Ferdinand Celine - Un Diamant Noir Comme l'Enfer 1998
Réalisé par Emmanuel Descombes et Alain Moreau
Écrit par Alain Moreau
Récitants: Valentin Traversi, Louis-Ferdinand Céline, Bernard Rapp, Fabrice Lucchini, ...
Chanson du jour #9
La chanson du jour n'est pas n'importe quelle chanson. Le 22 juillet 2008, Ninja lui a en effet attribué le titre de « meilleure chanson de tous les temps. »
Circle Square Triangle - Test Icicles
Circle Square Triangle - Test Icicles
Conversation du jour #2
Cette conversation a eu lieu tout à l'heure entre ma petite soeur de 7 ans et moi-même. Elle est très drôle et très éveillée pour son âge, seulement voilà, elle a un défaut. Elle aime regarder Intervilles. Alors, bon, je sais que ça lui passera vite, mais ça me peine un peu. Mais si elle n'avait pas regardé ça ce soir à la télévision, jamais nous n'aurions dit ceci:
Ma soeur: T'es pour qui toi?
Gourelle (qui lisait): Euh, je sais pas, je connais pas.
Ma soeur: C'est simple, c'est deux équipes.
Gourelle: C'est quoi comme villes?
Ma soeur: Je sais pas trop, y'a l'équipe de Julien qui présente Questions pour un Champion. Puis y'a l'équipe de Texte qui présente les Z'amours.
Gourelle: De qui?
Ma soeur: De Texte.
"Hihihi", on ne rit pas de mais avec ma soeur, merci.
Ma soeur: T'es pour qui toi?
Gourelle (qui lisait): Euh, je sais pas, je connais pas.
Ma soeur: C'est simple, c'est deux équipes.
Gourelle: C'est quoi comme villes?
Ma soeur: Je sais pas trop, y'a l'équipe de Julien qui présente Questions pour un Champion. Puis y'a l'équipe de Texte qui présente les Z'amours.
Gourelle: De qui?
Ma soeur: De Texte.
"Hihihi", on ne rit pas de mais avec ma soeur, merci.
lundi 21 juillet 2008
dimanche 20 juillet 2008
Film du jour #3
Dans toutes les familles, il y a des films plus cultes que d'autres. Le film du jour est un peu mon film cuculte préféré. Un jour sans fin ou Groundhog day m'a marqué au premier visionnage. Le lendemain en me levant; je pensais que j'allais devoir revoir le film. Ca aurait été logique. J'avais 8/9 ans, j'étais crédule.Quand je repense à ce film, ou quand je le revois, j'ai tout de suite Sonny and Cher dans la tête: "I Got you baby". Puis vient l'histoire de la marmotte, et ce petit Bill Murray qui est bien au dessus de tout ça. Un homme grincheux, hautain et manipulateur comme on les aime. Et voilà Andie MacDowell qui s'en mêle. J'ai un peu de peine pour elle de nos jours, puisque je ne la vois nulle part ailleurs que dans des pubs pour cheveux colorés. Mais à cette époque là, qu'est-ce que je pouvais la détester! Il lui fallait tous les hommes de ma vie, Bill Murray ou Hugh Grant, elle ne savait pas s'arrêter! Elle leur disait toujours oui, cette Andie.
Mais quand même, ce film est fascinant. On se mettra tous d'accord sur le fait que le concept en lui-même est déjà super : un jour qui passe en boucle. Qui n'a jamais rêvé d'avoir la chance de reformuler ses répliques boiteuses pour avoir l'air plus à son avantage, ou tout simplement pour pouvoir pécho (disons les choses comme elles sont)?
Alors parfois quand quelqu'un répond exactement ce que je voulais entendre, environ à trois questions à la suite; je reste sur mes gardes et me dis que peut-être que je lui avais déjà dit la veille.
Appel téléphonique du jour #1
«Allo ?
- Oui... Je vous rappelle comme prévu. C'est donc normal pour le frigo, la température va baisser, y a pas d'soucis...
- Vous vous êtes trompée de numéro, au revoir...
- Oh, désolée, Monsieur ! Au revoir.»
- Oui... Je vous rappelle comme prévu. C'est donc normal pour le frigo, la température va baisser, y a pas d'soucis...
- Vous vous êtes trompée de numéro, au revoir...
- Oh, désolée, Monsieur ! Au revoir.»
Livre du jour #3
Préambule:
A panda walks into a cafe. He orders a sandwich, eats it, then draws a gun and fires two shots in the air.
"Why?" asks the confused waiter, as the panda makes towards the exit. The panda produces a badly punctuated wildlife manual and tosses it over his shoulder.
"I'm a panda," he says, at the door. "Look it up."
The waiter turns to the relevant entry and, sure enough, finds an explanation.
"Panda. Large black-and-white bear-like mammal, native to China. Eats, shoots and leaves."
Le livre du jour, Eats, Shoots & Leaves a.k.a. The Zero Tolerance Approach to Punctuation a été "book of the year 2004". Je ne sais pas si ce genre de considération est un gage de qualité. Ce qui l'est plus, en revanche, est son auteur. Il est écrit par Lynne Truss, écrivain, journaliste papier ou radio. Elle a travaillé pour The Times, The Sunday Times, BBC Radio 4, j'en passe et des pas pires.
Comme le préambule l'annonce (enfin je crois), ce livre traite avec humour des erreurs les plus dégueulasses qu'on puisse faire avec des signes de ponctuation. Comme peu de gens le savent et que moi j'adore ce mot, je vous le dis, un signe de ponctuation s'appelle un ponctème. Et donc, à la lecture de cet ouvrage, j'ai eu plusieurs envies, la dominante était de dire à Lynne Truss: "Lyne, je te ponctème à fond."
Il s'agit bien sûr, dans cet ouvrage, de ponctuation anglaise. Donc, même si tu te crois intelligent en français, dans le genre à ne pas confondre les tirets avec les parenthèses; peut-être n'es-tu pas si clever quand il s'agit de ponctuer tes déclarations d'amour au Prince Harry (ou aux Spice Girls, c'est le seul équivalent qui me vienne).
Dans ce livre, tu apprends l'origine d'à peu près tous les points: exclamation, interrogation, virgule, de suspension...C'est bourré d'anecdotes rigolotes, de références plus sérieuses.
Et c'est écrit par une prétendue "stickler" (comprendre maniaque de la virgule, tarée du tiret) pour des sticklers (comprendre des gens qui rient en lisant les fautes affolantes qu'ils n'auraient jamais faites, oh ça non)!
Aussi, je me suis régalée. J'avais l'impression d'être ce smiley
en lisant ce livre. Et puis apprendre en s'amusant, c'est la version moderne de siffler en travaillant. On ne peut pas être contre ce principe.
Un court extrait:
C'est quand même agréable de penser que les idiots et les génies se retrouvent dans ce non-respect des règles de la bonne ponctuation. Ils les ignorent. Les premiers ignorent leurs existences, les seconds font fi de ces barrières qui limiteraient leur élan créateur. Quiconque aura lu un livre de Faulkner dans sa vie ne viendra pas me contredire. Quiconque aura lu deux ou trois livres de n'importe quel (bon) auteur saura aussi que l'emploi personnel de la ponctuation participe à la création de la "signature stylistique". Aussi, je vous quitte sur trois petits points...
A panda walks into a cafe. He orders a sandwich, eats it, then draws a gun and fires two shots in the air.
"Why?" asks the confused waiter, as the panda makes towards the exit. The panda produces a badly punctuated wildlife manual and tosses it over his shoulder.
"I'm a panda," he says, at the door. "Look it up."
The waiter turns to the relevant entry and, sure enough, finds an explanation.
"Panda. Large black-and-white bear-like mammal, native to China. Eats, shoots and leaves."
Le livre du jour, Eats, Shoots & Leaves a.k.a. The Zero Tolerance Approach to Punctuation a été "book of the year 2004". Je ne sais pas si ce genre de considération est un gage de qualité. Ce qui l'est plus, en revanche, est son auteur. Il est écrit par Lynne Truss, écrivain, journaliste papier ou radio. Elle a travaillé pour The Times, The Sunday Times, BBC Radio 4, j'en passe et des pas pires.
Comme le préambule l'annonce (enfin je crois), ce livre traite avec humour des erreurs les plus dégueulasses qu'on puisse faire avec des signes de ponctuation. Comme peu de gens le savent et que moi j'adore ce mot, je vous le dis, un signe de ponctuation s'appelle un ponctème. Et donc, à la lecture de cet ouvrage, j'ai eu plusieurs envies, la dominante était de dire à Lynne Truss: "Lyne, je te ponctème à fond."
Il s'agit bien sûr, dans cet ouvrage, de ponctuation anglaise. Donc, même si tu te crois intelligent en français, dans le genre à ne pas confondre les tirets avec les parenthèses; peut-être n'es-tu pas si clever quand il s'agit de ponctuer tes déclarations d'amour au Prince Harry (ou aux Spice Girls, c'est le seul équivalent qui me vienne).
Dans ce livre, tu apprends l'origine d'à peu près tous les points: exclamation, interrogation, virgule, de suspension...C'est bourré d'anecdotes rigolotes, de références plus sérieuses.
Et c'est écrit par une prétendue "stickler" (comprendre maniaque de la virgule, tarée du tiret) pour des sticklers (comprendre des gens qui rient en lisant les fautes affolantes qu'ils n'auraient jamais faites, oh ça non)!
Aussi, je me suis régalée. J'avais l'impression d'être ce smiley
en lisant ce livre. Et puis apprendre en s'amusant, c'est la version moderne de siffler en travaillant. On ne peut pas être contre ce principe.Un court extrait:
Punctuation has been defined many ways. Some grammarians use the analogy of stitching: punctuation as the basting that holds the fabric of language in shape. Another writer tells us that punctuation marks are the traffic signals of language: they tell us to slow down, notice this, take a detour, and stop. I have even seen a rather fanciful reference to the full stop and comma as "the invisible servants in fairy tales – the ones who bring glasses of water and pillows, not storms of weather or love". But best of all, I think, is the simple advice given by the style book of a national newspaper: that punctuation is "a courtesy designed to help readers to understand a story without stumbling".Conclusion:
C'est quand même agréable de penser que les idiots et les génies se retrouvent dans ce non-respect des règles de la bonne ponctuation. Ils les ignorent. Les premiers ignorent leurs existences, les seconds font fi de ces barrières qui limiteraient leur élan créateur. Quiconque aura lu un livre de Faulkner dans sa vie ne viendra pas me contredire. Quiconque aura lu deux ou trois livres de n'importe quel (bon) auteur saura aussi que l'emploi personnel de la ponctuation participe à la création de la "signature stylistique". Aussi, je vous quitte sur trois petits points...
samedi 19 juillet 2008
Chanson du jour #6
La chanson du jour est une déclaration d'amour à Sonic Youth. Teen Age Riot est le morceau que je préfère du groupe. Réécouter ce titre me rappelle ce jour où je les ai vus en live. Durant tout le concert, j'ai patiemment attendu, justement, qu'ils le jouent. Malheureusement, ce n'est pas arrivé et, lorsqu'ils ont quitté la scène, j'étais partagé entre un sentiment de bonheur et une légère déception. Une déception qui n'aura finalement duré que quelques instants car, suite au rappel du public, Kim Gordon s'est alors mise à murmurer des paroles qui m'ont rapidement envoyé en orbite vers ce qui demeure - je crois - le meilleur moment live de ma vie.
Teen Age Riot figure sur l'excellent album Daydream Nation. Il s'agit du sixième album studio du groupe. Le disque est sorti en octobre 1988 mais n'a, bien sûr, pris aucune ride.
Teen Age Riot - Sonic Youth
Teen Age Riot figure sur l'excellent album Daydream Nation. Il s'agit du sixième album studio du groupe. Le disque est sorti en octobre 1988 mais n'a, bien sûr, pris aucune ride.Teen Age Riot - Sonic Youth
vendredi 18 juillet 2008
L'accessoire du jour #1
Préambule:
Je suis persuadée, voire convaincue qu'avoir une "marque de fabrique" ou un accessoire fétiche donne de la contenance. Aussi, en tant que Gourelle (non non je n'insiste pas du tout), j'entends trente fois par jour "j'ai fait ça et j'ai pensé à toi."; "j'ai vu ça et j'ai pensé à toi"; "j'ai mangé ça et j'ai pensé à toi".
Je vais faire comme si ça me faisait plus plaisir que peur et ajouter que lorsque la saison des cerises arrive, pas un de mes "amis" ne peut s'empêcher de me dire: "Ah, j'ai mangé des cerises et j'ai pensé à toi."
Qui de nos jours peut se vanter d'un tel truc? Pas grand monde. Et en plus c'est assez sympathique car bon, "J'ai racheté de l'essuie-tout et j'ai pensé à toi", c'est pas trop glamour.
Tout ça pour dire que, depuis quelques années, depuis quatre ans environ, je crois; un accessoire est, j'en ai l'impression, un peu plus à moi qu'à toutes les autres filles.
Pas de modestie inutile, non non.
Le serre-tête.
Oui alors bien sûr, maintenant c'est tellement à la mode que tu peux les acheter au kilo chez C&A. Je n'ai pas été vérifié, mais je pourrais parier qu'il doit y en avoir aussi chez Tati, ou pas.
Il y a des choses désuètes que je trouve appréciables, le fait de couvrir sa tête en fait partie. Mais je déteste les chapeaux, bonnets et tout ce qui s'en approche. Alors, certes, un serre-tête ça couvre moins mais c'est beaucoup plus joli. En plus quand on a une crinière volumineuse, on y trouve vite son compte. Rares sont les jours où je sors sans serre-tête.
1 et 4: Forever 21, mais le 4 est trouvable chez H&M enfants.
2: SWAROVSKI
3: Erin Fetherston pour Target.
Je suis persuadée, voire convaincue qu'avoir une "marque de fabrique" ou un accessoire fétiche donne de la contenance. Aussi, en tant que Gourelle (non non je n'insiste pas du tout), j'entends trente fois par jour "j'ai fait ça et j'ai pensé à toi."; "j'ai vu ça et j'ai pensé à toi"; "j'ai mangé ça et j'ai pensé à toi".
Je vais faire comme si ça me faisait plus plaisir que peur et ajouter que lorsque la saison des cerises arrive, pas un de mes "amis" ne peut s'empêcher de me dire: "Ah, j'ai mangé des cerises et j'ai pensé à toi."
Qui de nos jours peut se vanter d'un tel truc? Pas grand monde. Et en plus c'est assez sympathique car bon, "J'ai racheté de l'essuie-tout et j'ai pensé à toi", c'est pas trop glamour.
Tout ça pour dire que, depuis quelques années, depuis quatre ans environ, je crois; un accessoire est, j'en ai l'impression, un peu plus à moi qu'à toutes les autres filles.
Pas de modestie inutile, non non.
Le serre-tête.
Oui alors bien sûr, maintenant c'est tellement à la mode que tu peux les acheter au kilo chez C&A. Je n'ai pas été vérifié, mais je pourrais parier qu'il doit y en avoir aussi chez Tati, ou pas.
Il y a des choses désuètes que je trouve appréciables, le fait de couvrir sa tête en fait partie. Mais je déteste les chapeaux, bonnets et tout ce qui s'en approche. Alors, certes, un serre-tête ça couvre moins mais c'est beaucoup plus joli. En plus quand on a une crinière volumineuse, on y trouve vite son compte. Rares sont les jours où je sors sans serre-tête.
1 et 4: Forever 21, mais le 4 est trouvable chez H&M enfants.
2: SWAROVSKI
3: Erin Fetherston pour Target.
jeudi 17 juillet 2008
Sketch du jour #1
J'ai envie de dire "court mais efficace", néanmoins, la trivialité de cette expression m'assimilerait rapidement au personnage principal de cette vidéo...
Lol d'or du jour #1
Je suis presque sure qu'une prochaine note vous expliquera à quel point le personnage de Barney Stinson est magnifiquement drôle. Mais je ne peux pas me retenir de vous parler du side-project (il faut vraiment que j'arrête avec le franglais) de Neil Patrick Harris, qui a été connu du grand public bien avant de jouer dans How I met your Mother. C'était lui, le Docteur Doogie. Il était mon premier amoureux imaginaire (premier d'une longue liste, j'ai eu 780 amoureux imaginaires, vous pouvez m'appeler John-Gourelle, j'imagine.)
Et là Neil revient dans la peau du Dr Horrible et nous fait son videoblog assez sympatoch' (comme on ne dit pas). Les chansons sont wonderlol et même si la seule présence de Neil me fait rire; dans la vidéo, son ami est Simon Helberg (Wollowitz dans The Big Bang Theory) et son ennemi est Nathan Fillion (l'homme qui ne jouait que le rôle du gynécologue, dans Waitress ou dans Desperate Housewives)
ACT ONE SCENE ONE CLAP CLAP PLAY
Le numéro deux est déjà disponible ici, et le trois sort dans deux jours. De l'Act I, on retient un magnifique: "The world is a mess and I just need to rule it". C'est tout à fait comme ça que je vois les choses. Merci Neil, merci la vie, merci l'amour, c'est vrai qu'il y a des anges dans cette ville.
Conversation du jour #1
La conversation du jour a un taux d'alcoolémie répréhensible par la loi, cependant la conversation du jour veut se faire entendre. Gourelle discute avec son amie J. dans un bar quelconque dans une ville plus que quelconque à une heure tout à fait banale, 1h17 pour être exacte.
J: Ca me fait penser à ****
Gourelle: C'est marrant que tu parles de **** car avec A. on l'a vue tout à l'heure. Enfin, c'est A. qui l'a vue tout à l'heure, moi j'ai juste reconnu son gros cul.
J: Haha ça m'étonne pas.
Gourelle: D'ailleurs, elle était trop mal habillée, elle avait une jupe trop moche toute verte là.
J: Quoi elle ose se mettre en jupe? Elle devrait pas!
Gourelle: Oh mais elle lui tombait en dessous des genoux, t'inquiètes pas. C'est juste que ce vert là, il était ni tout à fait vert pomme, ni tout à fait vert pisse.
NI TOUT A FAIT VERT POMME, NI TOUT A FAIT VERT PISSE.
Gourelle vous laisse méditer là dessus, comme on disait il y a trois ans à Koh-Lanta.
J: Ca me fait penser à ****
Gourelle: C'est marrant que tu parles de **** car avec A. on l'a vue tout à l'heure. Enfin, c'est A. qui l'a vue tout à l'heure, moi j'ai juste reconnu son gros cul.
J: Haha ça m'étonne pas.
Gourelle: D'ailleurs, elle était trop mal habillée, elle avait une jupe trop moche toute verte là.
J: Quoi elle ose se mettre en jupe? Elle devrait pas!
Gourelle: Oh mais elle lui tombait en dessous des genoux, t'inquiètes pas. C'est juste que ce vert là, il était ni tout à fait vert pomme, ni tout à fait vert pisse.
NI TOUT A FAIT VERT POMME, NI TOUT A FAIT VERT PISSE.
Gourelle vous laisse méditer là dessus, comme on disait il y a trois ans à Koh-Lanta.
mercredi 16 juillet 2008
Chaussure du jour #1
La chaussure du jour est la Converse Chuck Taylor® All Star®. Récemment, la marque a fêté son centenaire. Profitons donc de l'aubaine pour lui rendre hommage. Ce que j'aime chez cette chaussure, c'est sa simplicité. Elle est l'assurance de ne faire aucune faute de goût. Un de mes nombreux rêves serait d'ailleurs de la posséder dans tous les coloris de base existants, afin de pouvoir accorder mes pieds avec mes vêtements, et plus particulièrement mes polos, auxquels je voue un fétichisme qui fera problablement l'objet d'une future note. J'apprécie également son côté universel. Il n'y a ni d'âge, ni de style particulier à adopter pour la porter. Elle est plurielle. D'ailleurs, cette chaussure a l'avantage d'être mixte et j'ai ouï dire que pour les filles aux grands pieds, elle était un peu comme un parapluie en cas d'averse (ou une canicule en cas de surpopulation ?), i.e. une bonne solution, pour se chausser facilement, bien sûr.mardi 15 juillet 2008
Chanteuse du jour #2
Bon, une fois ces commentaires peu consistants faits, je peux ajouter que si j'ai choisi Nellie Mckay comme chanteuse du jour (bonjour), c'est bien entendu car j'aime sa voix comme les pigeons aiment les miettes. J'aime ses paroles comme les pigeons aiment les clochards. J'aime sa façon de jouer du piano comme les pigeons aiment leurs moignons. En plus Nellie, elle pourrait se faire appeler Nelly car elle rappe super bien, ouais ouais. Comme la renommée de Nellie n'est pas encore faite, je prononçais mal son nom et j'ai longtemps cru qu'elle s'appelait Nellie Maqué alors qu'elle s'appelle en fait Nellie Macaille. Cette méprise est complètement folle. Je te sens circonspect, lecteur. Je te sens dubitatif. Et maintenant, on écoute Nellie:
Oui, la vraie raison pour laquelle j'aime Nellie de tout mon coeur de jeune fille c'est qu'elle fait le métier que je voudrais faire, à savoir: "maman tu crois qu'on peut me payer pour que je raconte des histoires?"
Puis Nellie, elle aboie, elle miaule, et elle crie avec Cyndi Lauper dans ses chansons. Je l'ai mise en sonnerie sur mon portable de décembre à mai. Ces six mois étaient fantastiques et je ne regrette rien de ce qui s'est passé entre elle et moi. En plus, je suis sure que vous l'adopterez un jour vous aussi. Vous n'aurez peut-être pas le choix car elle sera partout. La preuve en est qu'elle était à l'affiche de ce film mièvre mais assez réussi: "P.S. I love you". Comme ils disent à la télévision, on se quitte en chanson:
Puis Nellie, elle aboie, elle miaule, et elle crie avec Cyndi Lauper dans ses chansons. Je l'ai mise en sonnerie sur mon portable de décembre à mai. Ces six mois étaient fantastiques et je ne regrette rien de ce qui s'est passé entre elle et moi. En plus, je suis sure que vous l'adopterez un jour vous aussi. Vous n'aurez peut-être pas le choix car elle sera partout. La preuve en est qu'elle était à l'affiche de ce film mièvre mais assez réussi: "P.S. I love you". Comme ils disent à la télévision, on se quitte en chanson:
Photographe du jour #1
Le photographe du jour s'appelle Kotama Bouabane. Ceci est un lien vers son site, où on apprend qu'il est né au Laos en 1980 et qu'il est citoyen Canadien. Il a fait ses études d'arts à Ontario et s'est donc spécialisé sur la photographie.
Sa série de photos la plus célèbre est aussi celle que je préfère. Je ne vais donc pas me priver de les montrer.
Melting Words by Kotama Bouabane.
Sa série de photos la plus célèbre est aussi celle que je préfère. Je ne vais donc pas me priver de les montrer.
Melting Words by Kotama Bouabane.
Citation du jour #1
Il y a cinq à huit ans, j'étais un brave lycéen. Il n'empêche que celà commence à dater... Ne m'en déplaise ! Les lycéens sont tous des pauvres cons.Bref, à cette époque, je me souviens que dans une des salles où l'on avait cours de Français, il y avait une très grande affiche de Malraux. Au passage, j'ai toujours eu un rapport ambigü avec cette matière. J'adore les lettres mais force est d'avouer qu'il n'était décemment pas possible de rester concentré durant l'intégralité d'un cours. À quinze-seize ans et quand, de surcroît, on est né avec un chromosome Y, on se révèle être - le mal est fait après tout - relativement peu mature. On préfère en effet s'adonner à des activités qui nous mènent plus volontiers dans le bureau de cet(te) enculé(e) de C.P.E. que sur les chemins de l'érudition.
Dans cette salle de Français donc, où la fumisterie régnait comme la Voix sur la Maison des Secrets de TF1, l'attraction principale demeurait ce poster géant d'un de nos plus illustres romanciers et ministres de la culture qui, s'il a eu la bonne idée de demander à Chagall de repeindre le plafond du Palais Garnier, était quand même un peu con pour avoir pu évoquer la possibilité de détruire le Grand Palais. Ainsi, sur cette affiche figurait la citation ultra-connue du jour et qui était probablement lue en moyenne cent fois par heure par vingt-cinq personnes différentes, soit, approximativement, vingt mille fois par jour.
« J'ai appris qu'une vie ne vaut rien, mais que rien ne vaut une vie. » (André Malraux)
Et parce qu'il m'arrivait d'écouter en cours, je peux donc fièrement déclarer qu'il s'agit d'un fort joli chiasme, n'est-ce pas ?
Bon, je sais que la réponse est oui, et après que vous avez (« après que » est toujours suivi du mode indicatif) répété quatre fois la citation à voix haute comme Fabrice Lucchini, je vais, à vrai dire, vous exposer l'authentique et véritable question que je me pose. Elle est la suivante: sur la photo ci-contre, j'ai toujours trouvé que Malraux ressemblait un peu à Stallone, ou vice-versa... Pas vous ? On dirait John Rambo ! Non ?!Un jour, un mot #1
Préambule:
Dans le cadre de mes études, j'ai été amenée à aborder sommairement le domaine de la lexicologie (anglaise). J'ai très vite senti que ça allait me plaire. J'ai ainsi connu un professeur érudit qui arborait fièrement la même veste en cuir, semaine après semaine et qui reprenait souvent les mêmes anecdotes. Je ne trouvais pas ça bien grave puisque comme ma mère me l'a souvent dit, il faut apprendre les choses sept fois pour les connaitre à vie. Et ça, ma mère me l'a appris un nombre incalculable de fois.
Ce professeur donc, nous expliquait qu'un certain type de glissement sémantique (quand un mot change de sens au fur et à mesure des années, décennies, siècles) avait pour appellation: "l'effet de came". J'ai lu par la suite que c'était aussi un terme employé en orthopédie, mais là n'est pas la question. Un glissement sémantique peut se vanter (pourquoi pas) d'être un effet de came lorsque la classe grammaticale du mot n'a pas évoluée. Il faut que ce soit un nom commun qui soit devenu un autre nom commun. Nous prendrons l'exemple de "nice" qui voulait plutôt dire niais que gentil. (je sais que niais et gentil sont des synonymes dans le petit-gourelle-illustré, mais là n'est pas non plus la question.)
Bref, vous avez compris le principe?
Mais une fois qu'on sait ce qu'est un glissement sémantique, on a envie de savoir d'où viennent tous les mots possibles et inimaginables. Le mot d'aujourd'hui sera donc "loo".
Je remercie vivement Mr. V, j'espère qu'il va bien.
Mais d'où vient donc le mot du jour?
Il y a des choses qu'il ne faut pas assumer outre manche. Le fait d'aller aux toilettes en fait partie. Je trouve ça plutôt normal au fond, qui a envie d'être assimilé à ces viles activités? Et donc, tout ça pour qu'on puisse se demander, mais d'où peut venir le mot loo? Car, quand même, ça sonne fun fun fun comme mot, non?
Alors selon mon professeur à la veste en cuir (à peu de chose près celle de Christophe Hondelatte), il y aurait trois hypothèses, mais rien n'est vérifié/vérifiable:
- Le mot "loo" viendrait du français "moyen-âgeux": lieu d'aisance, prononcé à l'anglaise.
- Ou bien dans les hôtels, comme il est mal vu de dire toilette dans les pays anglo-saxons, on aurait appelé les toilettes: Chambre 100, ce qui avec un 1 qui ressemble à un | donnerait |00 et donc loo.
- ou encore le mot loo serait apparu en voulant déguiser le water-closet en waterloo et seul le loo serait resté.
C'est tout, pour le moment.
Dans le cadre de mes études, j'ai été amenée à aborder sommairement le domaine de la lexicologie (anglaise). J'ai très vite senti que ça allait me plaire. J'ai ainsi connu un professeur érudit qui arborait fièrement la même veste en cuir, semaine après semaine et qui reprenait souvent les mêmes anecdotes. Je ne trouvais pas ça bien grave puisque comme ma mère me l'a souvent dit, il faut apprendre les choses sept fois pour les connaitre à vie. Et ça, ma mère me l'a appris un nombre incalculable de fois.
Ce professeur donc, nous expliquait qu'un certain type de glissement sémantique (quand un mot change de sens au fur et à mesure des années, décennies, siècles) avait pour appellation: "l'effet de came". J'ai lu par la suite que c'était aussi un terme employé en orthopédie, mais là n'est pas la question. Un glissement sémantique peut se vanter (pourquoi pas) d'être un effet de came lorsque la classe grammaticale du mot n'a pas évoluée. Il faut que ce soit un nom commun qui soit devenu un autre nom commun. Nous prendrons l'exemple de "nice" qui voulait plutôt dire niais que gentil. (je sais que niais et gentil sont des synonymes dans le petit-gourelle-illustré, mais là n'est pas non plus la question.)
Bref, vous avez compris le principe?
Mais une fois qu'on sait ce qu'est un glissement sémantique, on a envie de savoir d'où viennent tous les mots possibles et inimaginables. Le mot d'aujourd'hui sera donc "loo".
Je remercie vivement Mr. V, j'espère qu'il va bien.
Mais d'où vient donc le mot du jour?
Il y a des choses qu'il ne faut pas assumer outre manche. Le fait d'aller aux toilettes en fait partie. Je trouve ça plutôt normal au fond, qui a envie d'être assimilé à ces viles activités? Et donc, tout ça pour qu'on puisse se demander, mais d'où peut venir le mot loo? Car, quand même, ça sonne fun fun fun comme mot, non?
Alors selon mon professeur à la veste en cuir (à peu de chose près celle de Christophe Hondelatte), il y aurait trois hypothèses, mais rien n'est vérifié/vérifiable:
- Le mot "loo" viendrait du français "moyen-âgeux": lieu d'aisance, prononcé à l'anglaise.
- Ou bien dans les hôtels, comme il est mal vu de dire toilette dans les pays anglo-saxons, on aurait appelé les toilettes: Chambre 100, ce qui avec un 1 qui ressemble à un | donnerait |00 et donc loo.
- ou encore le mot loo serait apparu en voulant déguiser le water-closet en waterloo et seul le loo serait resté.
C'est tout, pour le moment.
Film du jour #2
Je ne crois pas avoir jamais véritablement adoré un film où Jim Carrey jouait. Je dois avouer que c'est probablement la faute de mes amis de CM2. C'était la charmante époque de The Mask qui, selon leur dire, était à peu de choses près, le film le plus hilarant de tous les temps. Je ne m'étendrai alors pas sur ce jour où j'ai cru détester ces même amis (et surtout leur humour), ce merveilleux jour où j'ai vu le navet suscité... Bref, si je n'appréciais pas spécialement Jim Carrey, je n'avais par contre, aucun à priori sur Kate Winslet. Je dirais même que je l'appréciais, qu'elle me plaisait plutôt bien.
Je ne portais donc pas spécialement Jim Carrey dans mon coeur jusqu'au jour où Michel Gondry et Charlie Kaufman ont décidé de lui donner le rôle de Joel dans le génial Eternal Sunshine Of The Spotless Mind.
Joel est un garçon simple, un peu taciturne et légèrement introverti. C'est un personnage attachant qui va surtout nous captiver par cette relation qu'il aura avec Clementine qui, si elle est déjà plus extravagante, n'est à vrai dire et en revanche, pas vraiment glamour. Eternal Sunshine Of The Spotless Mind, c'est donc une histoire d'amour dont les personnages, toutefois très charismatiques, ne sont ni richissimes, ni extraordinairement beaux. En contre-partie, on notera qu'ils ne sont bien sûr ni S.D.F., ni dégueulassement moches. Il s'agit donc d'une histoire d'amour aux accents fantastiques et modernes dont la mise en scène, le jeu des acteurs, la B.O. et l'originalité en font un petit chef d'oeuvre d'une fraîcheur incroyable.
Ainsi, depuis qu'il a été affublé du prénom de Joel - prénom ô combien ridicule de nos jours pour un Français - je dois avouer que j'apprécie le talent de Jim Carrey.
Et puisque cette note se doit d'être destructurée, je reviendrai donc de manière maladroite sur le jeu, lui par contre, très habile et remarquable, de Kate Winslet dont j'ai finalement décidé de (re)tomber amoureux durant l'écriture de cette même note.
Je ne portais donc pas spécialement Jim Carrey dans mon coeur jusqu'au jour où Michel Gondry et Charlie Kaufman ont décidé de lui donner le rôle de Joel dans le génial Eternal Sunshine Of The Spotless Mind.
Joel est un garçon simple, un peu taciturne et légèrement introverti. C'est un personnage attachant qui va surtout nous captiver par cette relation qu'il aura avec Clementine qui, si elle est déjà plus extravagante, n'est à vrai dire et en revanche, pas vraiment glamour. Eternal Sunshine Of The Spotless Mind, c'est donc une histoire d'amour dont les personnages, toutefois très charismatiques, ne sont ni richissimes, ni extraordinairement beaux. En contre-partie, on notera qu'ils ne sont bien sûr ni S.D.F., ni dégueulassement moches. Il s'agit donc d'une histoire d'amour aux accents fantastiques et modernes dont la mise en scène, le jeu des acteurs, la B.O. et l'originalité en font un petit chef d'oeuvre d'une fraîcheur incroyable.Ainsi, depuis qu'il a été affublé du prénom de Joel - prénom ô combien ridicule de nos jours pour un Français - je dois avouer que j'apprécie le talent de Jim Carrey.
Et puisque cette note se doit d'être destructurée, je reviendrai donc de manière maladroite sur le jeu, lui par contre, très habile et remarquable, de Kate Winslet dont j'ai finalement décidé de (re)tomber amoureux durant l'écriture de cette même note.
Livre du jour #2
Il y a des phrases liminaires qui vous marquent plus que d'autres. Celle du livre dont je vous parle aujourd'hui est certainement la plus cool que j'ai lue depuis un petit moment. Et si certains se laissent convaincre par une quatrième de couverture alléchante, pour moi, la première phrase est l'argument qui pèse le plus (si on oublie la beauté de la première de couverture, car oui, je suis une greluche). Ici, la phrase en question, écrite par le génial Joey Goebel dans son premier roman, The Anomalies, donne en version originale: "It wasn't easy simultaneously mending six billion broken hearts, but I managed" . Pour des raisons évidentes d'élitisme, nous ne traduirons pas cette phrase. Bon, la quatrième de couverture était sympathique aussi, je dois bien l'avouer:
"Luster (vocals) wants to be a rock star despite living in the ghetto with his crack-dealing brothers. Eighty-year-old Opal (guitar) is a sex-crazed party machine who has no intention of going into a home just yet. Ember (bass) loathes the world and wants to destroy it, although she's only eight. Iraqi Ray (keyboards) loves America and all of its inhabitants even though he's fought them in the Gulf War. And beautiful Aurora (drums), preacher's daughter and ex-stripper, hates the fact that her wheelchair doesn't stop men objectifying her."Alors, bien sûr, j'ai acheté, j'ai lu ça en un jour et demi, environ. C'était trop court, et je me dis heureusement que Joey (kikoo Joey) a écrit d'autres livres que je me dois d'acheter et d'aimer tout autant. The Anomalies est drôlement bien écrit. Le ton est drôle, cynique mais plein de réalisme. En même temps cynisme et réalisme sont des synonymes, n'est-ce pas?
En tout cas sur la couverture, il y a écrit: The Anomalies is the freshest novel so far of the twenty-first century. Certes, cette critique a été formulée en 2003, et le siècle n'était pas bien entamé mais j'ai envie de dire que je suis assez d'accord, pour le moment. C'est assez réjouissant bien que pas joyeux pour deux boyards. Bon, vous le lisez, on en reparle autour d'un café (sans sucre, mais avec une touillette).
Sincerly yours. G.O.U.R.E.L.L.E.
Chanteuse du jour #1
Un soir où j'avais bu un peu trop de rhum et que j'avais fini par regagner mon lit, j'ai eu envie, comme Michel Polnareff, d'écrire une lettre à France... Une lettre à France Gall. J'aurais aimé lui dire, entre autre, qu'elle était la meilleure chanteuse de tous les temps et qu'elle avait, en particulier, un timbre de voix aussi singulier que merveilleux.
Je tiens, au passage, à signaler que, même sobre, j'assume de tout mon coeur et maintiens haut et fort les propos suscités.
La chanson que je préfère d'Isa' (car Isabelle Geneviève Marie Anne Gall) est celle où elle nous apprend, à nous les garçons, qu'on ne joue pas impunément avec un coeur innocent. Cette chanson est véritablement incroyable. C'est un Petrus musical, en ceci que, déjà excellente, elle s'est bonnifiée avec le temps en ne prenant absolument aucune ride. Je pourrais alors disserter de manière pointilleuse sur la composition, les arrangements, les paroles, l'interprétation, etc... Mais ça serait inutile. En revanche, en évoquant Laisse Tomber Les Filles, je ne peux tout de même et évidemment (évidemmeeeeeeent !) pas ne pas évoquer Gainsbourg qui, lui aussi, (se) « défonçait trop trop trop... ! »
Ô qu'Isa' était jolie, naïve (à ne pas prendre des sucettes à l'anis pour des bites), fraîche, douée, avant-gardiste, intelligente... Je voudrais également rendre hommage à sa discrétion depuis les tragiques évênements familiaux qu'elle a malheureusement dus endurer.
J'aime l'artiste et le personnage. J'aime France Gall.
Je tiens, au passage, à signaler que, même sobre, j'assume de tout mon coeur et maintiens haut et fort les propos suscités.
La chanson que je préfère d'Isa' (car Isabelle Geneviève Marie Anne Gall) est celle où elle nous apprend, à nous les garçons, qu'on ne joue pas impunément avec un coeur innocent. Cette chanson est véritablement incroyable. C'est un Petrus musical, en ceci que, déjà excellente, elle s'est bonnifiée avec le temps en ne prenant absolument aucune ride. Je pourrais alors disserter de manière pointilleuse sur la composition, les arrangements, les paroles, l'interprétation, etc... Mais ça serait inutile. En revanche, en évoquant Laisse Tomber Les Filles, je ne peux tout de même et évidemment (évidemmeeeeeeent !) pas ne pas évoquer Gainsbourg qui, lui aussi, (se) « défonçait trop trop trop... ! »
Ô qu'Isa' était jolie, naïve (à ne pas prendre des sucettes à l'anis pour des bites), fraîche, douée, avant-gardiste, intelligente... Je voudrais également rendre hommage à sa discrétion depuis les tragiques évênements familiaux qu'elle a malheureusement dus endurer.J'aime l'artiste et le personnage. J'aime France Gall.
lundi 14 juillet 2008
Livre du jour #1
Une chic fille, écrit par le collectif Inculte, publié aux éditions Naïve.
Des mini-portraits, témoignages fictifs de l'entourage d'Anna Nicole Smith qui retracent sa prétendue vie. Ca n'est pas écrit d'un point de vue posthume mais plutôt tout au long de sa vie. Ce livre est plus que cool, il est plus qu'adorable. Il est plus que pop, il est too much et il est chic. Il est comme Anna Nicole Smith. Il est génial. Je l'ai lu, relu, prêté, offert, prêté, offert.
J'en ai "recopié" un extrait, à cette époque là (avant ses implants), elle s'appelait encore Vickie. Et c'est donc la voix d'un petit garçon qui était à l'école avec elle qui "parle":
Ma maman me dit toujours de ne pas jouer avec Vickie et de ne pas suivre l’exemple de Vickie quand elle se roule par terre devant tous les autres enfants et quand elle fait des bisous aux autres enfants et quand elle dit des gros mots et quand elle dit d’autres mots aussi que les autres enfants ne connaissent pas. Ma maman dit que Vickie c’est une petite fille adorable mais très délurée et très jolie et très vive mais très et trop mûre pour son âge, mais je ne comprends pas ce que ça veut dire, mûre pour son âge, et quand je demande à maman ce que ça veut dire elle me dit t’occupe, ou bien elle me dit, ça veut dire qu’elle est précoce, mais je ne comprends pas ce que ça veut dire, précoce, et quand je demande à maman elle dit, ça veut dire que c’est une mauvaise fréquentation et ça je comprends ce que ça veut dire, mauvaise fréquentation, parce que maman m’a toujours dit de me méfier des mauvaises fréquentations parce que les mauvaises fréquentations c’est les autres qui me font faire des bêtises. Mais moi, Vickie, je l’aime bien parce qu’elle est jolie et qu’elle sourit et qu’elle rigole tout le temps et qu’elle connaît plein de mots que je ne connais pas et j’aime bien quand Vickie elle m’apprend des mots que je connais pas et qu’elle me demande de les répéter après elle, de les répéter, et qu’elle me montre ce que c’est ces mots, qu’elle me montre les choses que les mots veulent dire. Moi, Vickie, je ne trouve pas que ce soit une mauvaise fréquentation et quand Vickie me montre des choses sous le préau ou dans la classe ou dans la cour ou sous les arbres de la cour je trouve ça très bien qu’elle soit très et trop mûre et qu’elle soit précoce. La semaine dernière, c’était l’anniversaire de Vickie et la maîtresse lui avait fait un cadeau et Vickie, elle était très contente et elle souriait et elle rigolait et elle était très jolie, et moi j’étais très content que Vickie elle sache ce que c’est un baiser, qu’elle connaisse le mot baiser, un baiser c’est un peu comme un bisou mais c’est sur la bouche, un baiser c’est les lèvres de Vickie qui font un bisou sur mes lèvres et je ne sais pas si c’est des bêtises un baiser mais je m’en fiche parce qu’un baiser de Vickie c’est vraiment très chic, comme elle dit Vickie, et à cause de ça je n’ai pas dit à maman que Vickie m’avait appris ce que ça voulait dire, le mot un baiser, mais moi j’étais très content de le savoir. Quand la maîtresse a demandé à tous les enfants de faire un bisou à Vickie pour son anniversaire, tous les enfants ont fait un bisou sur la joue de Vickie, tous à la queue leu leu, un bisou sur la joue, mais moi je lui ai fait un baiser, j’ai fait un baiser sur les lèvres de Vickie, et quand je lui ai fait un baiser, après Vickie elle a souri et elle a rigolé et elle a frappé dans ses mains et elle avait l’air très contente et moi aussi, du coup, j’étais très content, et la maîtresse aussi, elle est devenue toute rouge et elle a dit que c’était adorable et que c’était très mignon et que maintenant pour fêter l’anniversaire de Vickie on allait faire tous ensemble une partie de saute mouton. Moi Vickie je ne trouve pas du tout que ce soit une mauvaise fréquentation et je trouve que c’est la plus gentille et la plus jolie et la plus précoce fille de l’école et je suis très content d’être dans la même école qu’elle parce que si Vickie n’était pas là, je ne saurais pas ce que c’est un baiser, et je ne connaitrais pas d’autres mots que Vickie m’a appris, et je trouverais ça vraiment pas bien parce que c’est très chic, je trouve, d’apprendre de nouveaux mots et de connaître les choses que les mots veulent dire. Vraiment si Vickie n’était pas là je serais beaucoup moins content d’aller à l’école.
A toutes les chics cuties, bonne lecture.
Film du jour #1
J'ai toujours eu du mal à répondre aux questions qui finissent par "préféré?"; cependant , je peux le dire sans trop mentir: Me and you and everyone we know est un de mes (mon?) film préféré(s). J'aurais aimé être Miranda July.
Là c'est le moment où il faut regarder le trailer, grossièrement pris de youtube:
Là c'est le moment de se dire "tiens tiens, ça n'a pas l'air mal cette petite chose là". On s'entend, je vais pas te faire de résumé ni de critique pompeuse. Il y a déjà allociné pour ça. On s'entend bien, je vais plutôt te dire ça:
xoxo
Là c'est le moment où il faut regarder le trailer, grossièrement pris de youtube:
Là c'est le moment de se dire "tiens tiens, ça n'a pas l'air mal cette petite chose là". On s'entend, je vais pas te faire de résumé ni de critique pompeuse. Il y a déjà allociné pour ça. On s'entend bien, je vais plutôt te dire ça:
xoxo
Inscription à :
Articles (Atom)