dimanche 5 octobre 2008

Livre du jour #6

Le livre du jour n'est pas vraiment un livre intello. Si par les sujets qu'il aborde, on pourrait l'apparenter à de la chicklit, je trouve qu'il est néanmois nécessaire de préciser que c'est le truc le plus drôle que j'aie lu depuis au moins trois mois. Et j'en lis des trucs drôles. Les blagues carembars, les blagues des biscuits pingouins, les charts last.fm de gens que je trouve pourris. Rien de tout ça ne bat "Sheila Levine est morte et vit à New-York". Tu vois, ce livre il est tellement bien que je l'ai recommandé à mon amie Charlotte A. et que je l'ai prêté à mon amie Iris L. En fait, petite confidence, il m'a été offert par mon amie Jane F. Ouais je sais ça n'explique pas trop pourquoi ce livre est cool. Je vais peut-être genre copier-coller la quatrième de couverture:
" Vu l'explosion démographique, vous en connaissez un, vous, de moyen glus écolo que de s'éliminer soi même ? ". Née dans une famille juive dont le mot d'ordre est : " Trouve un mari à la Fac, après ce sera plus dur ", Sheila Levine, toujours célibataire à 30 ans, décide que la plaisanterie a assez duré et se lance dans l'organisation de son suicide. Après avoir cherché un époux, un appartement, du plaisir, de la minceur, des fringues branchées et un job, mis toutes ses chances de son côté en allant voir un psy et en faisant preuve d'un libéralisme sexuel à toute épreuve, la voilà qui se met en quête d'une concession, d'une pierre tombale et de la robe ad hoc. Version féminine du Complexe de Portnoy paru trois ans auparavant, Sheila Levine est morte et vit à New York relate avec une incroyable liberté de ton et de langage, les déboires d'une jeune femme naïve et protestataire dans l'Amérique des années 70.

Ouais donc Sheila est drôle. Sheila n'est pas moche mais aux soirées, elle se dirige plus vers les cacahuètes que vers les gens, quoi. Au lieu de rester seule, elle se trimballe un raté au veston tout souillé. Ce livre m'a donné envie d'être Juive. Ce livre m'a donné envie de planifier mon suicide au coca light et au menthos, juste pour la beauté du geste. Et bien sûr avant de me faire imploser, je pense que je laisserai une lettre à ma mère lui demandant de me faire publier de manière posthume, comme l'auteur de la conjuration des imbéciles. En toute modestie. Mais ma mère n'est pas une mère juive, je pense qu'elle ne le ferait pas. Mais de toute façon, je ne pourrai pas le savoir à moins que les histoires de Casper le fantôme soient basées sur des faits réels.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai aussi adoré, je le mets en place #1 de mon top chicklit avec Bridget Jones et The Lost art blabla.
Morceau choisi de chez lol :
'Salut, tu es qui ?
- Sheila Levine, une des filles qui habitent ici.
- Ouais, c'est bien ce que je pensais. Tu t'es occupée des poubelles toute la soirée.
- Et toi ? Je parie que ton nom commence par un N.
- Comment t'as deviné ? C'est vrai, je m'appelle Norman, Norman Berkowitz. Comment t'as deviné ?
- Je m'en suis doutée.
- Arrête, dis-moi ?
- Un petit oiseau me l'a dit.
- Non, vraiment, dis-moi.
- C'est sur la boucle de ta ceinture. '