Préambule:
A panda walks into a cafe. He orders a sandwich, eats it, then draws a gun and fires two shots in the air.
"Why?" asks the confused waiter, as the panda makes towards the exit. The panda produces a badly punctuated wildlife manual and tosses it over his shoulder.
"I'm a panda," he says, at the door. "Look it up."
The waiter turns to the relevant entry and, sure enough, finds an explanation.
"Panda. Large black-and-white bear-like mammal, native to China. Eats, shoots and leaves."
Le livre du jour, Eats, Shoots & Leaves a.k.a. The Zero Tolerance Approach to Punctuation a été "book of the year 2004". Je ne sais pas si ce genre de considération est un gage de qualité. Ce qui l'est plus, en revanche, est son auteur. Il est écrit par Lynne Truss, écrivain, journaliste papier ou radio. Elle a travaillé pour The Times, The Sunday Times, BBC Radio 4, j'en passe et des pas pires.
Comme le préambule l'annonce (enfin je crois), ce livre traite avec humour des erreurs les plus dégueulasses qu'on puisse faire avec des signes de ponctuation. Comme peu de gens le savent et que moi j'adore ce mot, je vous le dis, un signe de ponctuation s'appelle un ponctème. Et donc, à la lecture de cet ouvrage, j'ai eu plusieurs envies, la dominante était de dire à Lynne Truss: "Lyne, je te ponctème à fond."
Il s'agit bien sûr, dans cet ouvrage, de ponctuation anglaise. Donc, même si tu te crois intelligent en français, dans le genre à ne pas confondre les tirets avec les parenthèses; peut-être n'es-tu pas si clever quand il s'agit de ponctuer tes déclarations d'amour au Prince Harry (ou aux Spice Girls, c'est le seul équivalent qui me vienne).
Dans ce livre, tu apprends l'origine d'à peu près tous les points: exclamation, interrogation, virgule, de suspension...C'est bourré d'anecdotes rigolotes, de références plus sérieuses.
Et c'est écrit par une prétendue "stickler" (comprendre maniaque de la virgule, tarée du tiret) pour des sticklers (comprendre des gens qui rient en lisant les fautes affolantes qu'ils n'auraient jamais faites, oh ça non)!
Aussi, je me suis régalée. J'avais l'impression d'être ce smiley en lisant ce livre. Et puis apprendre en s'amusant, c'est la version moderne de siffler en travaillant. On ne peut pas être contre ce principe.
Un court extrait:
C'est quand même agréable de penser que les idiots et les génies se retrouvent dans ce non-respect des règles de la bonne ponctuation. Ils les ignorent. Les premiers ignorent leurs existences, les seconds font fi de ces barrières qui limiteraient leur élan créateur. Quiconque aura lu un livre de Faulkner dans sa vie ne viendra pas me contredire. Quiconque aura lu deux ou trois livres de n'importe quel (bon) auteur saura aussi que l'emploi personnel de la ponctuation participe à la création de la "signature stylistique". Aussi, je vous quitte sur trois petits points...
A panda walks into a cafe. He orders a sandwich, eats it, then draws a gun and fires two shots in the air.
"Why?" asks the confused waiter, as the panda makes towards the exit. The panda produces a badly punctuated wildlife manual and tosses it over his shoulder.
"I'm a panda," he says, at the door. "Look it up."
The waiter turns to the relevant entry and, sure enough, finds an explanation.
"Panda. Large black-and-white bear-like mammal, native to China. Eats, shoots and leaves."
Le livre du jour, Eats, Shoots & Leaves a.k.a. The Zero Tolerance Approach to Punctuation a été "book of the year 2004". Je ne sais pas si ce genre de considération est un gage de qualité. Ce qui l'est plus, en revanche, est son auteur. Il est écrit par Lynne Truss, écrivain, journaliste papier ou radio. Elle a travaillé pour The Times, The Sunday Times, BBC Radio 4, j'en passe et des pas pires.
Comme le préambule l'annonce (enfin je crois), ce livre traite avec humour des erreurs les plus dégueulasses qu'on puisse faire avec des signes de ponctuation. Comme peu de gens le savent et que moi j'adore ce mot, je vous le dis, un signe de ponctuation s'appelle un ponctème. Et donc, à la lecture de cet ouvrage, j'ai eu plusieurs envies, la dominante était de dire à Lynne Truss: "Lyne, je te ponctème à fond."
Il s'agit bien sûr, dans cet ouvrage, de ponctuation anglaise. Donc, même si tu te crois intelligent en français, dans le genre à ne pas confondre les tirets avec les parenthèses; peut-être n'es-tu pas si clever quand il s'agit de ponctuer tes déclarations d'amour au Prince Harry (ou aux Spice Girls, c'est le seul équivalent qui me vienne).
Dans ce livre, tu apprends l'origine d'à peu près tous les points: exclamation, interrogation, virgule, de suspension...C'est bourré d'anecdotes rigolotes, de références plus sérieuses.
Et c'est écrit par une prétendue "stickler" (comprendre maniaque de la virgule, tarée du tiret) pour des sticklers (comprendre des gens qui rient en lisant les fautes affolantes qu'ils n'auraient jamais faites, oh ça non)!
Aussi, je me suis régalée. J'avais l'impression d'être ce smiley en lisant ce livre. Et puis apprendre en s'amusant, c'est la version moderne de siffler en travaillant. On ne peut pas être contre ce principe.
Un court extrait:
Punctuation has been defined many ways. Some grammarians use the analogy of stitching: punctuation as the basting that holds the fabric of language in shape. Another writer tells us that punctuation marks are the traffic signals of language: they tell us to slow down, notice this, take a detour, and stop. I have even seen a rather fanciful reference to the full stop and comma as "the invisible servants in fairy tales – the ones who bring glasses of water and pillows, not storms of weather or love". But best of all, I think, is the simple advice given by the style book of a national newspaper: that punctuation is "a courtesy designed to help readers to understand a story without stumbling".Conclusion:
C'est quand même agréable de penser que les idiots et les génies se retrouvent dans ce non-respect des règles de la bonne ponctuation. Ils les ignorent. Les premiers ignorent leurs existences, les seconds font fi de ces barrières qui limiteraient leur élan créateur. Quiconque aura lu un livre de Faulkner dans sa vie ne viendra pas me contredire. Quiconque aura lu deux ou trois livres de n'importe quel (bon) auteur saura aussi que l'emploi personnel de la ponctuation participe à la création de la "signature stylistique". Aussi, je vous quitte sur trois petits points...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire